J'ai passé
2 mois à travailler sur le bateau, démontage de l'inverseur pour
éliminer mes problèmes de fuite d'huile, changement de pontets, passage
de câbles électriques dans le plafond, suppression de la peinture du
cockpit ce qui a été assez difficile puisque le bois avait été
recouvert de mastic bicomposant pour l'adhérence de la peinture et
isoler le bois. Malheureusement j'ai trouvé la partie gauche du cockpit
très attaquée par de la moisissure. J'ai mis plusieurs couches diluées
d'huile de lin, je verrai en France comment je peux finir la protection
du bois. Le retour depuis Crotone c'est fait en 17 étapes. Je n'ai pas visité je n'ai que des photos de navigation ou de quelques ports où je me suis arrêté. Les ports italiens sont chères (des français m'ont fait la même réflexion sur les ports espagnols), j'ai donc surtout mouillé devant des ports, des plages ou des criques et c'est michèle ma femme qui m'a donné la météo par sms. |
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1- Départ de Crotone le 10 juillet vers
Rocella Ionica 65 nm 14 heures |
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le bateau étant terminé, il a été remis à l'eau 2 jours
avant le départ |
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Ce qui
a permis de tester le moteur et voir qu'il n'y avait aucunes fuites |
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Je suis parti à 6h mais en sortant du port je me suis rendu compte que mon gps ne me donnait aucunes valeurs. J'ai essayé de voir le problème mais avec les vagues je suis revenu au port. J'ai réussi au bout d'une heure ce qui m'a fait arriver à la nuit. Au 3/4 du parcours je fus contrôlé par la Guardia di finanza équipée d'un bateau militaire avec canon et super rapide. Ma première journée de navigation m'a fatigué, je n'ai plus 20 ans, j'ai finalement passé une journée de plus dans la marina. | |
Amarrage
à Rocella Ionica, j'ai retrouvé un couple de français vivant en Italie
rencontré à Crotone, au café en face le chantier, et qui faisait leur
dernier voyage en Sicile avant d'arrêter la navigation |
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Ma
femme me reproche de faire la "gueule" sur la photo
mais je ne peux pas la refaire " ni la photo ni..." |
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2- Départ de Rocella Ionica vers Reggio di
Calabria le 12 juillet à 6h 65nm |
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Côté
continent Mont Calvario sud calabre, j'ai rencontré beaucoup de brume
et j'ai dû retravailler toutes les photos prises de loin sur tout mon
retour jusqu'en France, malheureusement la netteté n'est pas là |
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Côté Sicile |
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Etna au fond |
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De petites barques de pêche sont
en plein milieu, avec le passage incessant de ferries et cargos à leur
place je ne serais pas tranquille |
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A
la hauteur de la pointe de Pellaro j'ai dû tirer des bords entre la
sicile et la botte en raison d'un coup de vent de face, de vagues et
d'un fort courant inverse. A l'approche de Reggio di Calabria j'ai
affalé les voiles et j'ai serré la côte jusqu'au port. En rentrant, il
était 21H, des cargos étaient sur le quai ouest, j'ai
vu un petit port sur la gauche et j'ai essayé de trouver une
place car
personne ne répondait à la VHF. Un homme à côté du phare rouge m'a fait
signe et en
m'approchant il m'a expliqué de ressortir et d'aller tout au fond au
sud où il y a une digue intérieure réservée aux plaisanciers. De nuit
je n'ai pas vu l'état du quai pour aller payer mais j'ai compris en
rentrant dans la cabine, mes semelles étaient collées de crottes de
mouettes, j'ai mis de la m... sur tout le pont. D'aprés la personne que
j'ai vue à la capitainerie je dois me lever à 4h pour passer le détroit
en raison des marées. J'ai regardé ma carte marine qui m'indique marée
basse à 6h30, j'ai pensé qu'à la bascule des marées je serais
tranquille et je suis parti à 6h le lendemain. Je suis à environ 10
miles du cap Peloro. |
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3- Reggio di
Calabria Detroit Messine vers le port
de Tropea le 13-07-2015 40nm |
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Le départ a été
tranquille, moteur pas de vent, mais le trafic des ferries a commencé
très tôt et c'était dans les deux sens botte et Sicile en différents
endroits mais surtout entre Messine et Villa San Giovanni |
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Ce ferry était
sur
mon babord et a bifurqué brutalement pour aller vers Villa San Giovanni
où l'on voit un ferry en attente de départ |
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Je suis rentré dans
une très forte zone de courant j'ai dû
pousser très fort les gaz et ma vitesse n'a pas dépassé 3,5 noeuds |
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L'extrémité
de la Sicile |
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Detroit
de Messine.pdf
explications sur les courants |
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Je suis sorti de la zone de turbulences et je vais avoir un
peu de vent |
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En raison d'une brume assez dense j'ai dû rester très vigilant | |
Arrivée proche, Tropea est sur la colline tout au bout |
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45 euros ma place pour la nuit |
Tropea à 6h le lendemain |
4- Départ de Tropea vers
Cetraro le 14-07-2015 50nm
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J'ai jeté l'ancre devant le port, j'ai fait un
tour complet du bateau en prenant des photos |
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J'entendais le train qui passait juste derrière les maisons |
Un voisin sans personne à bord |
5- Départ de Cetraro vers
la Pointe de Gariglio au cap de Palinuro le 15-07-2015
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J'avais prévu de me
rendre à Acciaroli mais j'ai changé, j'avançais trop lentement et pour
éviter d'arriver trop tard j'ai jeté l'ancre à la pointe de Gariglio
endroit très joli et très fréquenté |
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J'arrive en fin d'après-midi |
De nombreux bateaux sont à l'ancre et d'autres embarcations
promènent des touristes |
La même vedette de jour et de nuit |
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Départ 6h, j'ai passé la nuit derrière le rocher |
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Je vais faire route avec ce voilier un long moment |
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6- Départ de la
pointe de Gariglio vers Acciaroli le 16-07-2015 |
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Etape relativement
courte mais je dois me réapprovisionner en nourriture.
Le bassin est divisé en deux par rapport au quai de la station
carburant, derrière ce sont les locaux ou longues durées et où je suis
les transit. |
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Eglise du XII siècle au fond |
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Acciaroli est une station
balnéaire familiale renommée pour la qualité de ses eaux (drapeau bleu) |
Une route suit la corniche et
ses habitations |
Beaux potagers |
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A droite sous les
arcades se sont de petites boutiques en construction. Sans
doute à cause des travaux je n'ai pas eu à payer malgré une demande de
ma part, le marinero m'a dit plus tard. De ce fait wc laverie étaient
en accès libre sauf les douches où il fallait une carte. Je suis resté
deux jours. Devant mon bateau sur la photo vous avez celui de Philippe Henri un français parti de Bordeaux sur son 6m, par le canal du midi, et qui longe la côte italienne avec comme but d'aller en Turquie. Cet hiver il le passe à Corfou. Il a seulement un moteur auxiliaire de 6cv pour les jours sans vent et ses manoeuvres, une batterie pour son gps mais pas de recharge possible sans électricité à quai donc maximum une nuit sans escale. Il n'a pas de réserve d'eau, de toilettes ni de chauffage. Il a une petite plaque de cuisson butane que l'on aperçoit sur la photo de droite. Il est parti sans un grand confort et je lui souhaite beaucoup de courage et bon vent pour son expédition. |
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Acciarolli est
éloignée des autoroutes et chemin de fer mais est desservie par une
ligne de bus à Salerne et Naples |
Hemingway aurait trouvé l'inspiration à Acciaroli pour écrire "Le vieil homme et la mer" |
7- Depart de Acciarolli
vers Procida le 19-07-2015 60nm
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En approche de l'île
de Capri |
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Je passe entre le continent et
Capri |
Vue de ce côté la côte est
inabordable |
C'était un dimanche
après-midi, les ferries et vedettes faisaient un ballet incessant entre
Capri, Naples et d'autres villes de la côte |
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Le Vésuve |
La ville est au centre mais une
partie se trouve sur la hauteur de centre-gauche et quelques maisons
sur un plateau à droite.
Un funiculaire relie le port au centre et un télésiège au mont Solaro
589 m à partir de la station Anacapri située sur l'autre côté. |
Le Vésuve |
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J'arrive en fin
d'après-midi devant Procida, en fait le port est de l'autre côté,
l'île se trouve à une heure et demie de Naples en bateau. Elle a été bien
protégée du tourisme de masse, pas de grands hôtels plutôt des chambres
d'hôtes mais plus de 10000 habitants. |
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Village de pêcheurs
très colorés |
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La citadelle la
Terra Murata et
l’Abbaye Saint Michel Archange Guide de
Procida |
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J'ai essayé de compter le
nombre de bateaux à l'ancre, plus de 200. Je ne suis pas reparti le
lendemain car j'ai trouvé une fuite à une durite |
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Un petit bateau servant de bar
avec quelqu'un sur une annexe qui se déplace pour les livraisons |
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8- Départ
Procida vers Circeo le 21-07-2015 mais je vais continuer sur Rome,
Fiumicino et Santa Marinella presque 110nm 20heures |
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Départ vers 7h car j'ai galéré
pour libérer mon ancre coincée dans un rocher. |
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Navettes, cargos entre Procida
et Naples |
Le port de Procida |
Port de Circeo mais
j'arrive trop tôt malgré 52 nm parcourus, je préfère continuer ma
route. Je pensais dépasser le port de Rome trop cher et jeter l'ancre
devant Fiumicino mais en pleine nuit je n'ai pas eu confiance à cause
du trafic maritime et je vais poursuivre vers Santa
Marinella |
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Toujours des zones
de brouillard |
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Presque une vue à
180° |
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Je longe deux
énormes fermes marines de près d'un kilomètre de côté chacune, celle-ci
est à 2 miles de la côte et l'autre 1 mile du cap d'Anzio.
La nuit les parcs à poissons ne sont pas très bien signalés à mon goût,
en voulant quitter la Turquie de nuit en 2011 j'avais dû donner un
rapide coup de barre, je n'avais pas vu par manque d'habitude une
lumière rouge au ras de l'eau |
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Je suis arrivé
devant le port vers 3h du matin et à 8 heures au petit déjeuner je fus
contrôlé par les douaniers car je n'avais pas mis ma boule noire
signalant que j'étais à l'ancrage de jour. J'ai pourtant dit que je me
préparais à rentrer au port mais j'ai dû montrer ma boule et
l'installer.
J'ai passé le reste de la journée à faire quelques courses et la
vidange moteur. Pas de wifi, mon épouse a dû chercher la météo pour les
jours prochains qui n'est pas bonne du tout côté Corse. La photo de
droite est prise le lendemain matin vers 6h |
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9- Départ de
Santa Marinella vers Giglio le 23-07-2015 |
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Port de Civitavecchia
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Arrivée nocturne |
Un remorqueur est en attente au
large |
Vue
satellite du parcours du Corsa Concordia le 13 janvier 2012
de nuit à l'approche de l'île de Giglio, suite à une vitesse excessive
à l'approche de l'île et d'une erreur de cap, des manoeuvres de
dernière minute du timonier sous les ordres du commandant barrant à
tribord au lieu de bâbord pour redresser l'arrière du bateau avant de
devoir barrer ensuite à tribord celui-ci toucha les rochers en
déchirant sa coque sur plusieurs mètres à bâbord. Le bateau naviguait
les portes étanches ouvertes
malgré l'ordre de les fermer l'eau envahissait rapidement les
compartiments moteurs mettant aussi le tableau électrique des pompes
sous l'eau. Le bateau se retrouva sans propulsion et sans gouvernail à
la suite d'une panne générale électrique. Sous le poids de l'eau il
bascula sur tribord le bateau fit un 180° et c'est le vent et les
courants qui le poussèrent sur la côte évitant sans doute un drame plus
important. (Infos tirées de la boite noire) |
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Vidéo sur la façon dont le bateau a été redressé en MP4 video assez importante il faut une bonne connexion wifi |
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Photo
prise le lendemain vers 7h. La veille je ne suis pas aller au port de
Giglio car j'ai vu plusieurs bateaux à l'ancre. Seulement
j'ai eu un problème inattendu malgré tous les ancrages que j'ai fait
depuis la Turquie. Ma chaîne d'ancre est constituée de 2 chaînes
raccordées par une manille, une de 40m correspondant en grosseur à la
couronne à empreinte du barbotin du guindeau
et une autre de diamètre inférieure de 20m. J'ai déjà eu des dérapages
de chaîne en mettant plus de 40m mais rien de méchant, par sécurité la
nuit la chaîne est toujours retenue par un bout à un taquet. Ici le
problème c'est que les fonds sont bas 35m et plus et je n'ai pas pu
m'approcher davantage de la côte à cause d'un grand nombre de bateaux.
Le poids de la chaîne et de l'ancre sous l'eau avant de toucher le fond
a fait dérapé tout le reste sur le barbotin à grande vitesse et
impossible de l'arrêter. Je suis arrivé vers 20h et à 22h j'essayais
encore de remonter par petits coups de moteur l'ensemble en montant sur
la chaîne entre le davier et le barbotin , plusieurs fois à quelques
maillons j'ai presque réussi à engager la grosse chaîne. A chaque
dérapage les mains et les pieds ont laissés quelques morceaux de peau
et "bidoche". Je n'avais pas la force de remonter tout à la main,
l'ensemble doit approcher les 200kgs. J'ai
eu une visite d'un couple allemand venu à mon secours. C'est à la main
en tirant à 2 que nous avons réussi à tout remonter. Au sondeur j'ai
cherché un fond moins profond de 25m et nous avons redescendu l'ancre
prudemment. J'ai rajouté une ancre avec un bout de 50m, heureusement
car l'ancre principal n'avait pas assez de chaîne et étant mal couchée
au fond pour accrocher à déraper dans la nuit. J'ai dû faire un
bricolage pour pouvoir remonter la chaîne en la bloquant avec un gros
tournevis. Le temps de tout remettre en place je ne suis pas parti
avant 8h. |
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Je mettais un pied
entre le barbotin et le davier sur la chaîne afin de la tendre un max
pour éviter qu'elle ne dérape |
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quelques souvenirs |
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Construction ayant servi au
renflouement et redressement du Corsica. Le remorqueur se rapproche |
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La grue est un navire Ce navire mesure 121 mètres de long, 29 mètres de large pour un poids de 6396 tonnes et 7764 de jauge brute, vitesse moyenne 5,8 nœuds… Il peut travailler par mer agitée, il aura la mission dans un premier temps la pose des poteaux de sécurisation du Concordia, puis la construction de la plate-forme sous-marine qui réceptionnera le Concordia quand celui-ci sera redressé et la pose des 30 caissons… L’année de construction de MICOPERI 30 est 1950, mais il possède toutes les dernières techniques en matière d’équipements pour les travaux marins et sous-marins… |
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Le
temps que je finisse de me préparer et que je prenne la mer le
remorqueur qui s'était mis au pied de la tour repartait avec force
coups de klaxon. Il donnait l'impression de tirer quelque chose
de très lourd mais sous l'eau. Ils démolissent et coulent sans doute
des éléments en haute mer de l'infrastructure construite pour redresser le
Corsica. J'ai voulu tenter un passage derrière
lui mais aussitôt un bateau de surveillance m'a coupé la route en
m'avertissant d'un danger à cause d'un câble sous l'eau et que je
devais passer devant le remorqueur. Le hic c'est que malgré sa charge
il avançait aussi vite que moi. La poursuite a duré une bonne 1/2 heure
et le pilote m'a fait signe de passer devant sa proue. |
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Quelques chiffres sur le redressement du Concordia |
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10-
Départ de Giglio vers l'île d'Elbe le 24-07-2015 |
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Suite
à mes blessures aux doigts et chevilles, une est bien enflée, je
pensais me mettre dans le port d'Azzurro, malheureusement le port était
plein comme un oeuf et la baie aussi. |
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L'île me paraît très montagneuse
son point culminant le mont Capanne (1 019 m) |
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Le matin de bonne
heure beaucoup de poids lourds, livreurs avec des fourgons, voitures,
scooters circulent sur la route derrière la maison en forme de rotonde |
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En
raison de forts coup de vent sur la Corse je resterai 2 jours à tourner
sur mon ancre. Le départ à 6 heures fut mouvementé, j'ai remonté avec
la chaîne bien avant l'ancre un morceau d'un bordé de bateau de 6 m de
long et large d'environ 30cm avec des boulons, clous, filets de pêches.
Un boulon était dans un maillon et la chaîne faisait un noeud. Seul je
ne pouvais rien faire car je dérivais avec le vent. Je me suis
rapproché d'un plaisancier italien qui me regardait et je lui ai
demandé de m'amarrer à son bateau. Deux hommes et une femme sont montés
dans une annexe et à quatre nous avons mis 1 heure pour me libérer. Je
les remercie infiniment. |
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11-
Départ de l'île d'Elbe vers la Corse le 26-07-2015 |
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Beaucoup de vent
avec forte houle de babord au départ de l'île d'Elbe jusqu'à la Corse,
depuis Crotone avec 2 ris et mon génois réduit c'est la première
fois que je n'avigue aussi bien à la voile. Ma vitesse n'a pas bougé de
7 à 7,5 noeuds pendant 4 heures avec moi à la barre franche, pas de pilote automatique, à cause des
rafales. J'approche de Santa Severa, devant un ferry qui part de Bastia. Je suis rentré dans le port de Santa Severa sans réponse à la VHF, à part sur la droite à l'entrée où il y avait quelques voiliers j'ai surtout vu de petits bateaux et des espaces assez étroits. Je n'ai pas voulu m'aventurer Alter Ego reculant très mal et je suis reparti en direction de Macinaggio où je suis arrivé 3/4 d'heure plus tard. |
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En rentrant dans le
port le moteur s'emballait vers 1800 tours sans pouvoir le réduire,
j'ai eu du mal à m'amarrer. Le
problème venait du filtre primaire à gasoil obstrué par des algues. Je
n'ai pas mis de produit l'hiver dernier dans le réservoir et des
bactéries, comme il n'y a plus de soufre dans le gasoil, se sont
développées. Pas de filtre chez le réparateur local, j'ai pris un taxi
jusqu'à Bastia pour 80 euros pour en acheter deux après avoir téléphoné
à un revendeur et donné la référence en me disant qu'il en avait.
Ce n'était pas les bons, j'ai dû en commander en local et attendre 2
jours. J'étais furax tout çà pour des filtres à 7 euros pièces. Il a
fallu changer les 2 filtres et nettoyer les tuyaux entre les 2
réservoirs et la pompe, le moteur a eu du mal à redémarrer. Avec le
mauvais temps et ces problèmes je suis resté 5 jours en Corse sans
prendre de photos. |
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12- Départ de
Macinaggio vers Golfe Juan le 31-07-2015 |
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Sortie du port, je
teste le moteur mais tout semble bien fonctionner. J'aurai un peu de
vent jusqu'au cap corse que l'on voit ici et plus beaucoup après.
C'est au moteur que je vais faire la traversée pendant 25 heures et 120
miles. |
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1 heure du matin le lendemain
des lumières sur la côte italienne, je suis arrivé à golfe Juan vers
7h. le 1-08-2015 |
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13- Départ de
Golfe Juan vers Cap Taillat le 02-08-2015 |
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Phare La Fourmigue Je me suis permis d'insérer dans mon site ce documentaire trouvé sur internet. Je n'ai pas modifié le texte ni les liens. |
Juan les Pins, j'ai passé la journée et la nuit juste en dessous du port Gallice |
Vestige d’un film inabouti, un village sous-marin habité par les poissonsNon loin du phare de La Fourmigue, à Cap d’Antibes, se trouve un étonnant village, habité seulement par… des poissons, coraux et étoiles de mer. À plusieurs mètres sous la surface de la mer, non loin du sémaphore d’Antibes, c’est en effet une petite Atlantide d’environ 1000 m² qui s’offre en spectacle aux plongeurs, avec son salon de coiffure, son hôtel, ses commerces, ses rues, ses statues, sa cathédrale. Il s’agit là des vestiges d’un film d’animation des années 60… qui ne vit pas le jour. Habituellement, les grands studios cinématographiques ouverts au public représentent une machinerie touristique bien huilée : c’est le cas des Universal Studios Hollywood (Californie), anciens studios reconvertis en parc d’attraction… ou encore, à très moindre mesure, des décors de westerns du Mini Hollywood du désert de Tabernas (Andalousie). Mais, non loin de Cannes, la visite des plateaux de L’Enfant et la Sirène est bien plus confidentielle ; et pour cause : ce n’est qu’en plongeant dans la Méditerranée qu’on peut accéder à ces décors d’un film inachevé des années 60, en façon de village miniature. Video en plongée du siteUn rêve cinématographique jamais devenu réalité Entre 1963 et 1965, est construit le plateau d’une ville complète pour une scène sous-marine d’un film d’animation intitulé L’Enfant et la Sirène, dont le réalisateur s’appelle Néjad Atzamba. Sur le blog « La Scala retrouvée », un ami et collègue de promotion à l’Ecole des Arts décoratifs de Nice, se souvient de lui : « A l’époque, nous avions tous une grande admiration pour lui, car il travaillait, parallèlement à ses études, à un projet d’animation qui devait révolutionner le « dessin animé », comme on disait alors, et faire trembler les assises de la production de Walt Disney elle-même! En 1967, je le rencontrai par hasard dans le midi, où nous passions des vacances. On ne s’était pas revus depuis 1949 et je lui donnai notre adresse, à Paris. J’eus l’agréable surprise de le voir rappliquer à la Scala, en cette fin d’année 67 où on était passés au café théâtre. J’appris que Néjad était toujours fidèle à son projet, mais qu’il avait encore, après tant d’années, de grosses difficultés d’argent. Il resta à Paris pas mal de temps et vint régulièrement assister aux spectacles, auxquels il prenait beaucoup d’intérêt. Puis, un jour, il disparut, en nous laissant quelques photos-maquette de cette animation. Depuis, je ne me console pas de ce gâchis d’un talent énorme qui ne sortira plus jamais de l’oubli ! ». Le peu de sources tout-à-fait fiables contraint au conditionnel. Il semblerait que le projet ait d’abord choisi le site de Cap Dramont, dans la baie d’Agay, non loin de Saint-Raphaël (Var). Sous le pseudo « hyppoc », un homme qui dit avoir participé au projet témoigne : « à Le Dramont [sic], nous n’avons pu établir que (environ) 100 m² sur les 1000 prévus au départ pour cause de dégradations ». Une certaine « PMK » évoque des « conditions de mer de visibilité » qui aurait contraint déménager le plateau sous-marin « vers Cannes », ce qui correspondrait donc au site du cap d’Antibes. Les plongeurs, du reste, continuent à visiter ce qui pourrait avoir été le premier lieu choisi, au cap Dramont. Mais c’est donc vraisemblablement au cap d’Antibes que se trouverait la plus grande « ville sous-marine », d’une superficie totale d’environ 1000 m², par 10 à 30 mètres de fond. D’après un document transmis par la Maison du tourisme EPIC de Vallauris Golfe-Juan, la descente des quelque 200 constructions (maisons, ponts, obélisques, cimetière, remparts, édifices d’inspiration médiévale, romaine ou égyptienne…), soit 15 tonnes de matériaux, aurait nécessité 6 ans et 7000 plongées ! En vain, puisque le projet n’aboutira jamais. Une ville… pour les poissons et les étoiles de merDans les deux cas, un panorama est troublant, qui rappelle le Musée sous-marin de la Isla Mujeres : toute une vie marine s’agitant dans des décors… humains, poissons et étoiles de mer ayant fait de cet urbanisme miniature leur territoire. Les bâtiments, dont certains atteignent une hauteur d’un mètre, ont, de fait, été dégradés par le temps et par des actes de vandalisme. Cependant, un projet de restauration de ce « village », et même d’ajouts de miniatures est en cours : le document susmentionné de la Maison du tourisme informe que deux membres du club de plongée CIP de Golfe-Juan, Yves Pointeau et Bernard Nancey, ont impulsé ce projet dans les années 2000, avec l’ambition annoncée, selon ce dernier, d’en faire « à la fois un site de plongée pour les plongeurs amateurs et un abri pour la faune sous-marine ». « Les deux bénévoles obtiennent le soutien de la Ville de Vallauris, les autorisations de la DDE et le concours de la société In Vivo pour la partie environnementale du projet. Dès l’été 2007, des plongeurs du club Alpha Plongée se joignent à leurs efforts pour nettoyer la zone et remonter un à un les bâtiments, à l’aide d’un bateau équipé d’un treuil, de paniers et de parachutes. Sur le port de Golfe-Juan, devant le local du club, on peut voir ces étranges maisonnettes construites en argile et en ciment. Débarrassées de leurs concrétions, elles sont restaurées avec patience, décorées de carreaux de céramique, puis fixées sur des socles en parpaings dont les alvéoles serviront au nichage des poissons. Un maître-verrier, Raymond Winosky, a fait cadeau au club de plusieurs poissons en verre qui semblent inviter leurs congénères en chair et en écailles à venir repeupler le village », Encre Marine, 2008.
Infos pratiquesLe village est un spot bien connu des plongeurs qui se rendent à Juan-les-Pins ou Cap d’Antibes. Qui séjourne à Cannes (cherchez une location sur SunLocation.fr) n’aura qu’une petite dizaine de kilomètres à parcourir jusqu’à Juan-les-Pins ou Cap d’Antibes. Là, il suffira de se rendre dans les centres de plongée pour s’y renseigner (ou de chercher sur un moteur de recherche et les contacter pour tout renseignement). Crédits photo : Michał Krysztofowicz, qui a gracieusement accepté que nous reproduisions ses photos. Sources : Maison du tourisme EPIC de Vallauris Golfe-Juan (remerciements à M. Philippe Mottier) | |
Golfe Juan où j'ai fait un complément de gasoil |
Iles de Lerins |
Ile
sainte Marguerite à droite et saint Honorat à gauche ont toutes les
deux un château, en fait sur l'île saint Honorat c'est une abbaye qui a
été fortifiée. | |
Guide
îles de Lerins |
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Le chateau de saint Honorat ressemble à l'image reproduite dans les bandes dessinées
de la prison du masque de fer au chateau sainte Marguerite. Le chateau
sainte Marguerite sur l'île à côté ne ressemble pas du tout à celui des
dessins, à mon avis. |
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Corniche de l'Esterel au large d'Antheor, Agay, Boulouris et saint Raphaël plus loin |
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De l'autre côté des récifs sur la gauche vous avez la baie de saint Tropez |
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J'ai
ancré dans la baie de Bon-Porté derrière le cap Taillat et incroyable
j'avais un wifi gratuit de très bonne qualité. Je voulais me mettre
dans la baie de Cavalaire mais apparemment il devient difficile d'y
jeter l'ancre, pour la protection de
la plante aquatique posidonie il a été installé des bouées d'ancrage
mais il faut aller payer avec l'annexe et la mienne est trop lourde
pour la mettre à l'eau seul, je frotte la coque pour la mettre à l'eau
et j'ai bien démonté le moteur pour le nettoyer mais je ne l'ai jamais
fait tourner. |
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La lune |
Départ à 6 heures le lendemain |
14- Départ de cap Taillat vers le cap Sicie le 03-08-2015 |
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Je
vais passer au-dessus de l'île du levant, Port Cros et sous l'île de
Porquerolles où je vais avoir un vent de face assez fort qui m'a
vraiment gêner, je ne voyais pas la fin de l'île. |
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Presqu'île de Saint Mandrier |
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Derrière
la pointe se trouve la rade de Toulon, la Seyne sur Mer. Je voulais
aller vers la baie de Bandol mais je me suis arrêté au bout de la
presqu'île derrière le rocher des deux soeurs. J'en ai peu parlé mais
dans beaucoup de zones il faut faire attention de ne pas mouiller où il
y a des câbles sous marins. |
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15- Départ de Cap Sicie vers l'anse de Bonnieu le 04-08-2015 |
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Iles du Riou |
Calanques de Cassis |
Iles du Riou |
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Côtes en approche de Marseille |
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La centrale thermique EDF de
Ponteau a été modifiée en 2012 et 2013, anciennement au fioul lourd
elle fonctionne actuellement au gaz avec des rejets dans l'atmosphère
réduits uniquement pour des pics d'appel de consommation. L'équipement peut redémarrer en moins de quatre heures.
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Je
me suis mis à l'ancre dans l'anse de Bonnieu après être rentré dans le
port du Carro et avoir demandé une place par VHF au port du Sausset,
plein partout. |
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16- Départ de l'anse de Bonnieu vers Frontignan le 05-08-2015 |
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Pour
aller vers Frontignan je dois couper le chenal des bateaux qui rentrent
et sortent de Fos sur Mer, ce matin 3 cargos sont en attente. |
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Je vais longer les salines et la camargue. Je n'ai pas fait de photos, la côte est plate, je n'ai pas de relief. |
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17- Départ de Frontignan vers le port du Chichoulet le 06-08-2015 |
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Le mont saint Clair et le port de Sètes |
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Au large du Cap d'Adge |
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Au large de Valras plage
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Et voilà enfin dans un port français, hormis l'escale en Corse |
L'Aude |
Port en face des Cabanes Fleury |
Des boudins coupent le courant dans le port du Chichoulet, du nom d'un petit oiseau local |
Le port avec le bâtiment des pêcheurs et ostréiculteurs à gauche |
sur au moins 2 km des bateaux sont amarrés le long de l'aude des 2 côtés |
un étier |
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Ater Ego qui a été déplacé depuis |
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une manade mais je n'ai pas vu de taureaux |
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Les pontons de particulier sur l'aude ont tous une pancarte avec le numéro du lot et le téléphone de l'occupant des lieux |
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